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Les 10 Pilotes de F1 les plus Riches de France : Classement 2025 des Fortunes

Pilotes de F1 les plus Riches de France

La France a produit de nombreux talents en Formule 1 au fil des décennies. Certains de ces pilotes ont accumulé des fortunes considérables grâce à leurs contrats en Grand Prix, leurs sponsors prestigieux et des investissements judicieux. Voici le top 10 des pilotes de F1 les plus riches de France, classés de la fortune estimée la plus modeste à la plus impressionnante. Chaque fortune est indiquée en valeur estimée précise, et nous détaillons également les faits marquants de leur carrière et les sources principales de leurs revenus.

Top 10 Des Pilotes Français les Plus Riches en 2025

10. Jean-Éric Vergne – 4 millions de dollars

Jean-Éric Vergne est surtout connu pour sa carrière en Formule E, où il a remporté deux championnats du monde (2018 et 2019). Avant cela, il a couru en Formule 1 avec la Scuderia Toro Rosso de 2012 à 2014, aux côtés d’un certain Daniel Ricciardo. Bien qu’il n’ait pas décroché de podium en F1, son passage réussi en Formule E et ses autres activités lui ont permis d’accumuler une fortune d’environ 4 millions de dollars. Cette somme peut sembler modeste comparée à d’autres, mais elle reste remarquable pour un pilote n’ayant pas eu de volant dans une écurie de pointe en F1.

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Jean-Éric Vergne

La fortune de Vergne provient principalement de ses salaires en Formule E, où les top drivers peuvent gagner autour de 2 millions d’euros par an. À cela s’ajoutent ses contrats de pilote d’essai en F1 (il a été pilote de simulateur pour Ferrari en 2015-2016) et des sponsors personnels acquis durant sa carrière. Après la F1, Vergne a cofondé l’écurie Veloce Racing et s’implique en Endurance (avec Peugeot en WEC), diversifiant ainsi ses sources de revenus. Son parcours montre qu’il est possible de rebondir hors de la F1 et de bien gagner sa vie grâce au sport automobile.

9. Sébastien Bourdais – 5 millions de dollars

Sébastien Bourdais a dominé le Champ Car aux États-Unis au milieu des années 2000, remportant quatre titres consécutifs dans cette discipline (de 2004 à 2007). Cette réussite outre-Atlantique lui a ouvert les portes de la Formule 1 chez Toro Rosso en 2008, aux côtés du jeune Sebastian Vettel. Malgré son palmarès en Champ Car, Bourdais n’a pas connu le même succès en F1 et a quitté le championnat en 2009. Néanmoins, l’ensemble de sa carrière lui a permis de cumuler une fortune estimée à 5 millions de dollars.

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Sébastien Bourdais

Bourdais a gagné l’essentiel de son argent grâce à ses contrats en Champ Car/IndyCar – où les champions pouvaient toucher des salaires confortables – et ses saisons en F1 (Toro Rosso lui versait un salaire annuel significatif pour un débutant). Après la F1, il est retourné en IndyCar et s’illustre désormais en championnats d’Endurance (IMSA), ce qui lui assure des revenus constants en tant que pilote professionnel. Parallèlement, Bourdais a pu compter sur des sponsors personnels et primes de victoire lors de ses titres aux USA. S’il n’a pas atteint les sommets financiers de certains de ses compatriotes, il a su capitaliser sur son talent de pilote sur plusieurs continents.

8. Olivier Panis – 5 millions de dollars

Olivier Panis reste à jamais le dernier pilote français à avoir remporté un Grand Prix de Formule 1 au XXᵉ siècle, grâce à son exploit mémorable au GP de Monaco 1996. Pilote respecté, il a couru en F1 de 1994 à 2004 (Ligier, Prost Grand Prix, BAR, Toyota) et a signé plusieurs podiums. Sa longévité dans la discipline et ses rôles ultérieurs (pilote essayeur chez Toyota, puis manager) lui ont permis d’amasser une fortune estimée aux alentours de 5 millions de dollars. Cette estimation reflète une carrière solide même sans avoir piloté pour les toutes meilleures écuries.

Panis a d’abord gagné sa vie via ses salaires de pilote de Grand Prix. À son apogée chez BAR Honda ou Toyota, il gagnait plusieurs millions par an en salaire. Il a également profité de primes (sa victoire à Monaco et ses podiums lui ont valu de belles primes de la part des écuries et sponsors).

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Olivier Panis

Après sa carrière de pilote titulaire, Panis est resté actif en devenant conseiller et manager – il a cofondé une écurie d’endurance (Panis Racing) et a conseillé des jeunes pilotes. Ces activités, ajoutées à des contrats de consultant TV ponctuels et à ses investissements, ont consolidé son patrimoine. Olivier Panis montre qu’une carrière prolongée en F1, même sans titre mondial, peut aboutir à une situation financière confortable.

7. René Arnoux – 10 millions de dollars

Figure marquante des années 1980, René Arnoux a remporté 7 Grands Prix en Formule 1, pilotant pour Renault puis Ferrari. Il a terminé troisième du championnat du monde en 1983. Moins médiatisé que son contemporain Prost, Arnoux n’en a pas moins poursuivi une carrière réussie et s’est reconverti habilement une fois son casque raccroché. Sa fortune personnelle est estimée autour de 10 millions de dollars, fruit de sa carrière sportive et de ses entreprises.

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René Arnoux

Durant ses années F1, Arnoux bénéficiait de contrats de pilote bien rémunérés, notamment chez Ferrari – une écurie connue pour bien payer ses pilotes, surtout ceux qui remportent des courses. Après sa retraite en 1989, il a investi dans le domaine des affaires : René Arnoux a monté un karting indoor et dirige plusieurs entreprises (il posséderait deux usines en France). Ces activités hors piste ont considérablement augmenté son patrimoine. Il continue également d’apparaître dans des événements historiques de F1 en tant qu’invité, ce qui entretient sa notoriété. Arnoux illustre bien comment un pilote peut diversifier ses revenus après la F1, en combinant passion du sport auto et esprit d’entreprise.

6. Romain Grosjean – 16 millions de dollars

Romain Grosjean a connu une carrière notable en Formule 1 durant les années 2010, montant à 10 reprises sur le podium avec Lotus (dont une troisième place au championnat constructeurs 2013). S’il n’a jamais remporté de victoire en Grand Prix, il a su s’établir comme un pilote fiable, puis a brillamment négocié sa transition en IndyCar aux États-Unis après 2020. Aujourd’hui, la fortune de Romain Grosjean est estimée à 16 millions de dollars.

Grosjean a gagné des salaires significatifs en F1, notamment chez Lotus (contrat de pilote numéro 1 aux côtés de Kimi Räikkönen puis Pastor Maldonado) et plus tard chez Haas. Par exemple, en fin de carrière F1, son salaire annuel chez Haas tournait autour de 2 à 3 millions de dollars. À cela se sont ajoutés des contrats de sponsoring personnels (il a été ambassadeur de marques horlogères et automobiles). Après son accident spectaculaire en 2020, il a rejoint l’IndyCar où ses cachets restent élevés pour un pilote expérimenté.

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Romain Grosjean

En dehors de la piste, Romain a diversifié ses activités : il a fondé son équipe e-sport (R8G), publié un livre autobiographique et lancé une ligne de karting en France. Ces initiatives, combinées à une gestion prudente, ont consolidé sa situation financière. Grosjean illustre le parcours d’un pilote moderne qui sait tirer parti de sa notoriété dans plusieurs domaines.

5. Jacques Laffite – 19 millions de dollars

Jacques Laffite a été l’une des stars françaises de la F1 dans les années 1970-1980. Vainqueur de 6 Grands Prix et longtemps détenteur du record de départs en GP pour un Français (176 départs), il a marqué l’histoire avec l’écurie Ligier. Après sa carrière interrompue par un accident en 1986, Laffite est devenu un consultant et commentateur réputé à la télévision française (notamment sur TF1). Au fil des ans, il a accumulé une fortune estimée à 19 millions de dollars.

La fortune de Jacques Laffite s’est bâtie en plusieurs étapes. D’abord via ses revenus de pilote de F1 à une époque où les salaires commençaient à monter (chez Ligier, il était le leader de l’équipe, ce qui lui assurait un bon salaire annuel et des primes de victoire conséquentes). Ensuite, après la F1, il est resté sous les projecteurs en tant que consultant TV pendant plus de 20 ans, ce qui lui a procuré des revenus stables et confortables.

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Jacques Laffite

Il a également participé à des courses historiques et endossé des rôles d’ambassadeur pour des marques automobiles, capitalisant sur sa renommée. Enfin, Laffite a pu effectuer des placements financiers personnels avec le temps (immobilier, etc.), garantissant sa prospérité. Sa carrière exemplaire sur et en dehors des circuits lui a permis d’atteindre cette fortune respectable.

4. Esteban Ocon – 21 millions de dollars

Esteban Ocon fait partie de la jeune génération de pilotes français qui ont réussi en Formule 1. Issu d’un milieu modeste, il a gravi les échelons du sport auto grâce à son talent, jusqu’à remporter le Grand Prix de Hongrie 2021 avec Alpine. À seulement 27 ans, il compte déjà plus de 100 départs en GP et un avenir prometteur. Sa fortune actuelle est estimée à 21 millions de dollars, reflet de ses salaires et contrats en cours de carrière.

La principale source de revenu d’Ocon est son salaire de pilote officiel chez Alpine F1. Après des débuts chez Force India (où son salaire était de l’ordre de 185 000 € la saison de rookie), il a signé chez Alpine (Renault) un contrat bien plus lucratif. En 2023, son salaire annuel est estimé autour de 5 millions d’euros, et Alpine l’a prolongé jusqu’en 2024, assurant ses revenus futurs.

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Esteban Ocon

Ocon bénéficie aussi de primes de performance (sa victoire en Hongrie lui a valu une belle prime de la part de l’équipe). Côté sponsors, étant soutenu dès ses débuts par Mercedes, il a eu des partenariats avec des marques liées à ses écuries (notamment des équipementiers automobiles et horlogers via Alpine). Enfin, Ocon a récemment investi dans l’immobilier, suivant l’exemple de nombreux pilotes qui placent leurs gains. Parti de rien, Esteban Ocon est la preuve qu’avec du succès sportif et une bonne gestion, on peut rapidement bâtir une fortune considérable.

3. Pierre Gasly – 33 millions de dollars

Pierre Gasly s’est révélé au grand public en remportant de manière éclatante le Grand Prix d’Italie 2020 à Monza, offrant à la France sa première victoire en F1 depuis 24 ans. Après des débuts chez Toro Rosso et un passage chez Red Bull, Gasly est redevenu leader chez AlphaTauri, avant de rejoindre Alpine en 2023. À 29 ans, il est dans sa pleine maturité sportive. Sa fortune est estimée à 33 millions de dollars, faisant de lui l’un des pilotes français actuels les plus aisés.

Gasly a d’abord bénéficié du programme Red Bull Junior, mais c’est surtout ses contrats récents en F1 qui ont gonflé sa fortune. Chez AlphaTauri, son salaire annuel est passé de 1 million d’euros en 2019 à environ 5 millions en 2022, grâce à ses bons résultats. Son transfert chez Alpine s’est accompagné d’une revalorisation estimée à plus de 10 millions de dollars par an de salaire. À ces revenus s’ajoutent des sponsors personnels : Pierre Gasly est soutenu par des marques comme Hawkers (lunettes) et a collaboré avec le joaillier Blimp.

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Pierre Gasly

Il a également lancé sa propre ligne de streetwear, profitant de son image auprès du jeune public. En dehors du circuit, Gasly vit en partie à Dubaï et à Milton Keynes, profitant d’un régime fiscal avantageux pour les sportifs expatriés. Tous ces éléments combinés expliquent la croissance rapide de son patrimoine, qui pourrait encore augmenter s’il continue sur sa lancée en F1.

2. Jean Alesi – 50 millions de dollars

Jean Alesi, chouchou des tifosi de Ferrari dans les années 90, n’a remporté qu’un seul Grand Prix (Canada 1995) mais a accumulé les podiums (32 au total) et les contrats prestigieux. Pilote Ferrari de 1991 à 1995 puis chez Benetton, Sauber, Prost GP et Jordan, il a passé plus d’une décennie en F1. Son style combatif et sa popularité lui ont valu de confortables rémunérations, au point que sa fortune actuelle est estimée à 50 millions de dollars.

La carrière de Jean Alesi lui a rapporté d’importants salaires de pilote – Ferrari, par exemple, le payait plusieurs millions de dollars par saison en tant que leader aux côtés de Prost puis Berger. Chez Benetton en 1996-97, il disposait également d’un contrat élevé, succédant au champion Schumacher. Outre les salaires, Alesi a signé des contrats publicitaires lucratifs à l’apogée de sa carrière, notamment avec des marques comme Shell (pétrolier) et des sponsors personnels en Italie et au Japon (étant marié à l’actrice Kumiko Goto, il a une grande popularité au Japon).

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Jean Alesi

Après la F1, Alesi a couru en DTM et participé aux 24 Heures du Mans, prolongeant ses revenus de pilote quelques années. Il a aussi investi dans une propriété viticole près d’Avignon, étant un grand amateur de vin. Enfin, Jean Alesi a occupé des fonctions honorifiques (ambassadeur de Lotus F1 Team, membre de la FIA Drivers’ Commission), souvent accompagnées de jetons de présence. Entrepreneur dans l’âme, il a ainsi diversifié son patrimoine bien au-delà de ses gains en piste.

1. Alain Prost – 100 millions de dollars

Alain Prost, surnommé “Le Professeur”, est non seulement le pilote de F1 français le plus titré de l’histoire (quatre championnats du monde en 1985, 1986, 1989 et 1993), mais également le plus riche. Avec 51 victoires en Grand Prix, il a détenu longtemps le record de victoires. Après sa retraite de pilote, il a fondé sa propre écurie (Prost Grand Prix) et est resté une figure influente du sport automobile. La fortune d’Alain Prost est estimée entre 70 et 100 millions de dollars, les estimations les plus courantes la plaçant aux alentours de 100 millions de dollars.

La richesse de Prost s’est construite sur plusieurs piliers. D’une part, ses salaires de pilote dans les années 1980/90 étaient parmi les plus élevés du plateau – McLaren puis Ferrari lui versaient des montants records pour l’époque (on parle de plus de 10 millions de $ par an en fin de carrière chez Williams en 1993). À cela se sont ajoutées des primes de résultats conséquentes pour chacun de ses titres mondiaux et victoires en course.

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Alain Prost

Prost a aussi largement bénéficié de contrats de sponsoring personnels tout au long de sa carrière, avec des marques telles qu’Elf, Renault ou TAG Heuer, attirées par son image de champion sérieux. Après avoir quitté le baquet, Alain Prost a fondé et dirigé sa propre écurie de F1 (Prost GP) de 1997 à 2001 – une aventure entrepreneuriale qui, bien que sportivement difficile, a renforcé ses compétences en gestion.

Par la suite, il est resté impliqué en tant que consultant (notamment pour Renault F1 jusqu’en 2022) et investisseur. Il a diversifié son patrimoine via des investissements dans l’immobilier et est devenu ambassadeur de divers projets technologiques (comme la Formule E à ses débuts). Cette capacité à multiplier les activités lucratives, combinée à sa carrière exceptionnelle, explique qu’Alain Prost domine aujourd’hui le classement des pilotes français les plus fortunés.

Conclusion

Ce classement des pilotes de F1 français les plus riches en 2025 met en lumière l’incroyable trajectoire financière de figures emblématiques du sport automobile. De la constance de Jean-Éric Vergne à la légende vivante d’Alain Prost, chaque pilote a su diversifier ses revenus – salaires, sponsors, primes de performance et investissements judicieux – pour bâtir une fortune exceptionnelle. Leur réussite démontre que, dans l’univers impitoyable de la F1, le talent sur piste et l’esprit entrepreneurial se conjuguent pour créer des patrimoines colossaux, inspirant ainsi la nouvelle génération de pilotes à viser toujours plus haut.

FAQ sur la richesse des pilotes F1 français

Qui est le pilote de F1 français le plus riche ?

Sans surprise, Alain Prost est le pilote français le plus riche de l’histoire, avec une fortune estimée autour de 100 millions de dollars. Ses quatre titres mondiaux et ses activités post-carrière (écurie Prost GP, consultant, investissements) lui ont permis de distancer largement les autres pilotes tricolores en termes de patrimoine. Derrière lui, on trouve Jean Alesi (environ 50 millions) puis les pilotes actuels comme Pierre Gasly et Esteban Ocon, dont les fortunes tournent autour de quelques dizaines de millions.

Comment les pilotes de F1 gagnent-ils leur argent en dehors des salaires en Grand Prix ?

Outre leur salaire versé par l’écurie, les pilotes de F1 tirent des revenus importants des sponsors et contrats publicitaires. Par exemple, un pilote peut devenir l’égérie d’une marque d’horlogerie, de boisson énergisante ou d’automobile et toucher des millions en endorsement. Ils reçoivent aussi des primes de performance (victoires, titres, points marqués) payées par l’équipe ou les sponsors.

Beaucoup de pilotes investissent leurs gains dans des placements financiers ou l’immobilier, ce qui fait fructifier leur fortune à long terme. Enfin, certains lancent des entreprises liées au sport auto (écuries, écoles de pilotage, e-sport…) ou deviennent consultants médias, ajoutant ainsi des nouvelles sources de revenu à leur palette.

Les nouveaux pilotes français (Gasly, Ocon) peuvent-ils devenir aussi riches que Prost ou Alesi ?

Ils en prennent le chemin, mais cela dépendra de leurs résultats et de la longévité de leur carrière. Pierre Gasly et Esteban Ocon ont déjà accumulé respectivement environ 30 et 20 millions de dollars de patrimoine en quelques saisons. S’ils parviennent à décrocher des victoires supplémentaires, voire à jouer le titre mondial à l’avenir, leurs salaires augmenteront et ils attireront encore plus de sponsors, ce qui fera gonfler leur fortune.

En revanche, sans résultats majeurs, leurs revenus pourraient plafonner. N’oublions pas que Prost a couru 13 saisons et remporté 4 titres : c’est ce palmarès hors norme qui lui a permis de négocier des contrats extrêmement lucratifs. La nouvelle génération a le potentiel pour briller sportivement et financièrement, mais égaler Prost restera un défi à la fois sportif et commercial.

Est-ce que les pilotes de F1 français viennent tous de familles fortunées ?

Pas du tout. Contrairement à une idée reçue, tous les pilotes n’ont pas grandi dans la richesse. Esteban Ocon en est le meilleur exemple : ses parents ont dû faire des sacrifices énormes (vente de la maison familiale, vie en caravane) pour financer ses débuts en karting. Pierre Gasly n’est pas né riche non plus, même s’il a pu compter sur le soutien de fédérations et de sponsors assez tôt.

En revanche, d’autres ont eu un contexte familial aisé ou impliqué dans la course : Jean-Éric Vergne a bénéficié du karting de son père, Sébastien Bourdais est fils d’un pilote amateur, et Jacques Laffite est le gendre de Jean-Pierre Jabouille, ce qui l’a aidé à ses débuts. Mais au final, que l’on vienne d’un milieu modeste ou aisé, c’est le talent et le travail qui ont permis à ces pilotes d’atteindre la F1, puis de bâtir leur propre richesse. Le mérite personnel et les résultats en piste restent le facteur déterminant de la réussite financière pour un pilote de Grand Prix.

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