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Les 10 Politiciens les plus Riches du Canada: Classement 2025 des Fortunes

Politiciens les plus Riches du Canada

Top 10 des Politiciens Canadiens les plus Riches en 2025

Même si la vie politique n’est pas généralement associée à des salaires extravagants, certains politiciens canadiens parviennent à accumuler des fortunes impressionnantes. Qu’ils aient hérité d’empires familiaux, connu du succès dans les affaires avant d’entrer en politique, ou investi judicieusement, ces personnalités allient pouvoir et prospérité. Découvrez le classement décroissant des 10 politiciens (actuels ou anciens) les plus fortunés du Canada en 2025. Préparez-vous à quelques surprises sur l’ampleur de leur patrimoine et les multiples sources de leurs revenus !

10ᵉ : Doug Ford – 50 millions de dollars canadiens

Douglas Doug Ford Jr. est l’actuel premier ministre de l’Ontario, mais sa richesse provient surtout de son parcours entrepreneurial. Avant de se lancer en politique, Doug Ford a dirigé l’entreprise familiale Deco Labels, spécialisée dans l’imprimerie d’étiquettes. En tant que propriétaire unique de Deco Labels, il a profité d’une croissance importante de l’entreprise, notamment en fournissant des enseignes et du matériel de signalisation pendant la pandémie de Covid-19. Ces succès commerciaux, combinés aux actifs hérités de son père (qui fut lui-même député provincial), expliquent que la fortune de Doug Ford soit estimée autour de 50 millions de dollars.

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Doug Ford

Son salaire de premier ministre provincial (206 000 $ par an environ) ne représente qu’une petite fraction de ce montant, le reste provenant de ses dividendes d’entreprise, investissements privés et propriétés immobilières. Malgré son train de vie relativement discret, Doug Ford fait partie des rares politiciens canadiens à atteindre un tel niveau de richesse.

9ᵉ : John Tory – 50 millions de dollars canadiens

Ancien maire de Toronto (2014-2023) et figure bien connue de la politique ontarienne, John Tory affiche une fortune d’environ 50 millions de dollars. Issu d’une famille influente (son père a cofondé le grand cabinet d’avocats Torys LLP), John Tory a d’abord fait carrière comme avocat et homme d’affaires. Il a notamment été PDG de Rogers Media dans les années 1990 et a siégé à divers conseils d’administration d’entreprises, ce qui lui a permis d’accumuler des revenus conséquents en plus de son salaire public. Ses sources de revenus incluent son héritage familial, ses salaires de direction dans le secteur privé, ainsi que des placements financiers fructueux.

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John Tory

Bien que son poste de maire lui ait rapporté un salaire modeste en comparaison (aux alentours de 200 000 $ par an), John Tory a continué de gérer ses intérêts privés durant sa vie politique. Connu pour son professionnalisme et son style mesuré, il a mis à profit son réseau et son expertise du monde des affaires pour faire prospérer son patrimoine tout en servant la ville de Toronto.

8ᵉ : Bill Morneau – 60 millions de dollars canadiens

Homme d’affaires aguerri devenu ministre des Finances (2015-2020) du Canada, Bill Morneau dispose d’une fortune personnelle estimée à plus de 50 millions de dollars, que certains évaluent autour de 60 millions en 2025. Avant d’entrer en politique, il a dirigé Morneau Shepell, la grande firme de ressources humaines fondée par sa famille, et a largement bénéficié de la croissance de l’entreprise (valorisée environ 1 milliard de dollars au moment de son entrée en politique). Sa richesse provient principalement de la vente d’actions et des dividendes de Morneau Shepell, ainsi que d’autres investissements financiers.

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Bill Morneau

À cela s’ajoute un avantage matrimonial : son épouse Nancy McCain est héritière de l’empire McCain Foods (les célèbres « frites McCain »), ce qui fait d’eux l’un des couples les plus aisés d’Ottawa. Bien que Bill Morneau ait touché le salaire d’un ministre fédéral durant son mandat, c’est surtout son succès dans le secteur privé et les avoirs de sa famille qui expliquent l’ampleur de son patrimoine. Son cas illustre comment certains chefs d’entreprise passent en politique tout en conservant des assises financières très solides.

7ᵉ : Jagmeet Singh – 78 millions de dollars canadiens

La présence de Jagmeet Singh, chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), dans ce classement peut surprendre. Officiellement, son patrimoine est évalué à 78 millions de dollars, ce qui fait de lui l’un des politiciens fédéraux les plus riches. Cette fortune estimée, bien que sujet à débat, s’expliquerait par plusieurs facteurs. Avant son entrée en politique, Jagmeet Singh a travaillé comme avocat et a pu épargner un capital confortable. Issu d’une famille aisée de migrants indo-canadiens, il a sans doute bénéficié du soutien financier de ses proches – par exemple, certains rapports indiquent qu’il aurait reçu de l’aide familiale pour acquérir sa résidence.

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Jagmeet Singh

De plus, Jagmeet Singh a gagné un salaire de député provincial en Ontario puis de député fédéral, et il touche désormais environ 271 700 $ de salaire annuel en tant que chef d’un parti reconnu à la Chambre des communes. Toutefois, ce sont surtout des investissements personnels, possiblement dans l’immobilier et des placements privés, qui auraient fait croître son patrimoine. Connu pour son style sophistiqué (costumes sur mesure, montres de luxe), Jagmeet Singh illustre le fait que même à la tête d’un parti axé sur l’égalité économique, on peut soi-même appartenir aux rangs des millionnaires du pays.

6ᵉ : Brian Mulroney – 94 millions de dollars canadiens

Ancien premier ministre du Canada de 1984 à 1993, l’honorable Brian Mulroney a su monnayer son expérience et son carnet d’adresses après sa carrière politique pour bâtir une fortune estimée à environ 94 millions de dollars. Issu d’un milieu modeste en Gaspésie, Mulroney était avocat d’affaires avant de se lancer en politique. Durant son mandat de premier ministre, il n’est pas devenu riche grâce à son salaire public, mais c’est après avoir quitté ses fonctions qu’il a véritablement accumulé sa richesse. Brian Mulroney a siégé aux conseils d’administration de nombreuses multinationales (telles que la société minière Barrick Gold, la banque JP Morgan ou la société Blackstone), où ses jetons de présence et attributions d’actions lui ont rapporté des millions.

Brian Mulroney - Image d'illustration de l'article sur les Politiciens les plus Riches du Canada
Brian Mulroney

Par exemple, on estime qu’il possédait des actions d’entreprises pour une valeur déclarée de plus de 90 millions de dollars en 2024. S’ajoutent à cela ses cachets comme conférencier international et conseiller stratégique, ainsi que ses pensions et indemnités d’ancien premier ministre. À plus de 80 ans, Brian Mulroney reste l’un des ex-dirigeants les plus fortunés du Canada, symbolisant la passerelle lucrative qui existe parfois entre haute fonction publique et monde des affaires.

5ᵉ : Justin Trudeau – 125 millions de dollars canadiens

Premier ministre du Canada depuis 2015, Justin Trudeau n’est pas seulement un homme d’État, c’est aussi l’un des politiciens en exercice les plus riches au monde. Sa fortune personnelle est estimée à environ 125 millions de dollars canadiens (soit environ 96 millions de dollars américains). Une grande partie de cette richesse provient de l’héritage de son père, l’ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau. Justin et ses frères ont hérité d’une somme dépassant les 40 millions $, qui a servi de socle à son patrimoine.

Contrairement à beaucoup, il a eu dès le départ un capital qu’il a fait fructifier : Trudeau détient un portefeuille d’investissements diversifiés, incluant des avoirs immobiliers d’environ 50 millions $ et des placements boursiers estimés à 20 millions $ selon certaines sources. En tant que premier ministre, il touche un salaire annuel de 379 000 $, ce qui est confortable sans être déterminant au regard de sa fortune totale. Justin Trudeau a également tiré des revenus de ses mémoires et conférences rémunérées avant d’accéder au pouvoir.

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Justin Trudeau

Sa situation financière atypique pour un chef de gouvernement alimente la curiosité : il est parfois cité parmi “les politiciens les plus riches du monde”. Cela ne l’a pas empêché de poursuivre une carrière politique active, tout en gérant son patrimoine via des fiducies et conseils financiers pour éviter les conflits d’intérêt.

4ᵉ : Paul Martin – 300 millions de dollars canadiens

Ancien premier ministre (2003-2006) et ministre des Finances renommé, Paul Martin est un exemple marquant d’homme politique au parcours d’affaires prospère. Sa fortune est estimée à environ 300 millions de dollars. Avant sa carrière politique, Paul Martin a bâti son patrimoine en dirigeant Canada Steamship Lines (CSL), une entreprise de transport maritime qu’il a achetée dans les années 1980. Sous sa direction, CSL est devenue un acteur majeur du transport maritime mondial, ce qui a considérablement enrichi Martin.

D’après le magazine Forbes, sa fortune était déjà estimée à 225 millions $ US vers 2004. lorsqu’il était chef du gouvernement canadien. Converti en dollars canadiens et ajusté à 2025, cela avoisine les 300 millions. Les sources de revenus de Paul Martin incluent les bénéfices de la vente de CSL (il a cédé la gestion de l’entreprise à ses fils en entrant en politique, mais la famille en a conservé la propriété), des investissements dans l’immobilier commercial, ainsi que des rôles de conseiller international après son retrait de la politique active.

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Paul Martin

Bien qu’il ait perçu un salaire comme ministre puis premier ministre, l’essentiel de sa richesse vient de son audace entrepreneuriale antérieure. Aujourd’hui encore, Paul Martin reste engagé dans la philanthropie via son initiative pour les peuples autochtones, un luxe qu’il peut se permettre grâce à l’aisance financière acquise au fil des décennies.

3ᵉ : Kevin O’Leary – 500 millions de dollars canadiens

Connu du grand public pour son rôle dans l’émission télévisée Shark Tank, Kevin O’Leary est un homme d’affaires et commentateur économique qui a fait une incursion en politique. En 2017, il s’est présenté (brièvement) à la direction du Parti conservateur du Canada, ce qui nous permet de le compter parmi les politiciens au sens large. Sa fortune colossale, estimée à 500 millions de dollars canadiens (environ 400 M$ US), provient d’une série de succès entrepreneuriaux. Kevin O’Leary a cofondé dans les années 1980 une entreprise de logiciels éducatifs, SoftKey International (The Learning Company), qu’il a revendue à Mattel en 1999 pour la somme astronomique de 4,2 milliards $ US. Cette vente lui a rapporté une part significative de cash et d’actions.

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Kevin O’Leary

Par la suite, O’Leary a multiplié les investissements (fonds d’investissement O’Leary Funds qu’il a vendus en 2016), et il est devenu une personnalité médiatique bien payée, ce qui alimente également ses revenus. Ses sources de richesse incluent donc la technologie (logiciels), la télévision (comme panéliste d’affaires), le secteur financier et diverses participations dans des startups. Même s’il n’a finalement exercé aucune fonction publique, Kevin O’Leary demeure l’un des Canadiens les plus riches liés à la sphère politique. Son franc-parler et son surnom de “Mr. Wonderful” contrastent avec le profil habituel des politiciens canadiens, mais sa réussite financière est indéniable et spectaculaire.

2ᵉ : Belinda Stronach – 800 millions de dollars canadiens

Belinda Stronach allie héritage industriel, réussite entrepreneuriale et carrière politique. Fille de l’industriel milliardaire Frank Stronach (fondateur de Magna International), elle a été députée fédérale et ministre entre 2004 et 2008. Belinda Stronach a aujourd’hui une fortune estimée aux alentours de 800 millions de dollars. Sa richesse provient en premier lieu de l’empire familial Stronach. En 2020, un règlement familial a scindé la fortune de Frank Stronach, permettant à Belinda de prendre le contrôle total du groupe Stronach (incluant les actifs dans les courses hippiques, les casinos, l’immobilier nord-américain, etc.) tandis que ses parents conservaient les élevages de pur-sang et certaines opérations européennes.

Avant cela, Belinda avait déjà profité de millions en dividendes en tant qu’ex-cadre de Magna International et d’importants avoirs en actions. Son patrimoine s’est accru grâce à ses rôles de PDG du Stronach Group et de cofondatrice du fonds d’investissement Acasta Enterprises. Bien qu’elle ait touché un salaire public comme députée et ministre, l’écrasante majorité de ses revenus provient de son héritage et de la croissance des entreprises familiales qu’elle pilote.

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Belinda Stronach

À titre de perspective, la fortune de son père Frank était estimée à 1,5 milliard $ en 2018 avant d’être partagée. Belinda Stronach se retrouve ainsi à la tête d’un vaste empire, faisant d’elle l’une des femmes d’affaires les plus riches du Canada et la politicienne canadienne la plus fortunée à ne pas avoir exercé de poste de premier ministre.

1ᵉʳ : Hal Jackman – 3,1 milliards de dollars canadiens

Au sommet de ce classement trône Hal Jackman, avec une fortune d’environ 3,1 milliards de dollars canadiens (soit 2,3 milliards $ US). Henry « Hal » Jackman a servi comme lieutenant-gouverneur de l’Ontario de 1991 à 1997 – un poste protocolaire représentant le monarque – et il est issu d’une lignée familiale mêlant politique et affaires. Sa richesse provient presque exclusivement de ses investissements privés.

Hal Jackman est en effet l’un des principaux actionnaires d’E-L Financial Corporation, un holding englobant des compagnies d’assurance et d’investissement fondé par sa famille. Selon Forbes, Hal Jackman valait 2,3 milliards $ en 2023, ce qui le plaçait parmi les 1500 personnes les plus riches au monde. Ses revenus viennent des dividendes et plus-values boursières accumulés sur des décennies, ainsi que d’investissements diversifiés dans l’immobilier et les œuvres d’art.

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Hal Jackman

Bien que son rôle de lieutenant-gouverneur n’ait aucune rémunération significative comparée à sa fortune (il s’agit d’un rôle honorifique rémunéré environ comme un haut fonctionnaire), cela fait de Hal Jackman un exemple rare de milliardaire ayant aussi occupé une fonction politique au Canada. Aujourd’hui âgé de plus de 90 ans, Hal Jackman est toujours engagé dans la philanthropie – il a fait d’importants dons aux arts et à l’éducation – tout en demeurant à la tête d’un patrimoine familial considérable. Il est officiellement le politicien canadien le plus riche en 2025, loin devant les autres.

Conclusion

Ce tour d’horizon montre que le paysage politique canadien compte en son sein quelques personnalités à la richesse hors norme. Bien que la plupart des élus vivent d’un salaire confortable mais sans plus, une minorité d’entre eux – souvent issus de familles influentes ou anciens capitaines d’industrie – disposent de fortunes qui rivalisent avec celles de grands entrepreneurs. On observe que toutes ces fortunes ne proviennent pas de la politique elle-même, mais plutôt d’héritages, de carrières dans le secteur privé, ou d’investissements avisés réalisés en parallèle de la vie publique.

Cette cohabitation de l’argent et du pouvoir soulève régulièrement des questions d’éthique et d’équité, mais elle offre aussi des histoires fascinantes de réussites combinées. Des milliardaires comme Hal Jackman aux héritiers comme Belinda Stronach, en passant par les self-made millionnaires tels Kevin O’Leary ou Paul Martin, chacun de ces politiciens riches a un parcours unique où se mêlent ambition politique et esprit d’entreprise.

Le Canada, réputé pour la modestie de ses dirigeants, compte malgré tout quelques « fortunés de la politique » dont le patrimoine suscite l’étonnement – et parfois l’admiration ou la controverse. Quoi qu’on en pense, ces individus démontrent qu’au Canada aussi, certains décideurs savent concilier pouvoir et prospérité financière.

FAQ : Questions fréquentes sur la richesse des politiciens canadiens

Q : Qui est le politicien canadien le plus riche en 2025 ?


R : D’après le classement ci-dessus, il s’agit de Hal Jackman, ancien lieutenant-gouverneur de l’Ontario, avec une fortune estimée à environ 3,1 milliards de dollars canadiens. C’est un cas particulier, car sa richesse provient d’investissements privés et non de ses fonctions publiques. Il dépasse de loin les autres politiciens en termes de patrimoine. À titre de comparaison, la personne suivante au classement est Belinda Stronach avec environ 800 millions $. Aucun autre politicien canadien n’atteint le milliard en 2025.

Q : Justin Trudeau est-il milliardaire ?


R : Non, Justin Trudeau n’est pas milliardaire. Sa fortune, bien que très élevée pour un homme politique en exercice, est d’environ 125 millions de dollars canadiens. Cela le place loin du statut de milliardaire. Sa richesse provient principalement de l’héritage de son père (plus de 40 millions $) et de ses investissements immobiliers et financiers subséquents, ainsi que de son salaire de premier ministre. Justin Trudeau est donc millionnaire, mais pas milliardaire. D’ailleurs, au niveau mondial, très peu de politiciens en fonction sont milliardaires – ce sont plutôt l’exception (on peut citer Michael Bloomberg aux États-Unis, par exemple). Dans le contexte canadien, Trudeau figure parmi les politiciens les plus riches, mais derrière Hal Jackman et quelques autres fortunes héritées.

Q : Comment ces politiciens ont-ils amassé leur fortune ?


R : La majorité des politiciens cités ici ont accumulé leur richesse en dehors de leurs fonctions électives. Leurs sources de revenus sont variées : héritages familiaux importants (Trudeau, Stronach, Jackman, Morneau via son mariage), réussites entrepreneuriales (O’Leary avec la vente de son entreprise de logiciels, Paul Martin avec Canada Steamship Lines, Doug Ford avec Deco Labels), carrières dans le secteur privé avant/après la politique (Mulroney et Chrétien dans le conseil d’administration d’entreprises, John Tory dans le droit et les médias), ainsi que des investissements judicieux (immobilier, placements boursiers) réalisés au fil du temps.

En résumé, très peu ont gagné des sommes significatives grâce à la politique elle-même – les salaires publics, bien que confortables, sont loin de suffire pour atteindre de tels niveaux de richesse. C’est la combinaison de facteurs comme la réussite en affaires, le patrimoine familial et la valorisation d’actifs qui a fait d’eux des multi-millionnaires.

Q : Le salaire des politiciens canadiens suffit-il pour devenir riche ?


R : Non, le salaire seul d’un politicien n’est généralement pas suffisant pour faire de lui un grand riche. Par exemple, un député fédéral gagne environ 182 600 $ par an, et le premier ministre touche environ 379 000 $ par an. Même en additionnant ces revenus sur de nombreuses années, on n’atteint pas des dizaines de millions. Les politiciens de ce top 10 sont riches parce qu’ils avaient déjà des sources de revenus externes bien plus élevées.

Cela dit, la fonction peut apporter d’autres avantages indirects : réseau de contacts pour des opportunités d’affaires, conférences bien payées après le mandat, etc. Mais en règle générale, pour devenir millionnaire (et a fortiori milliardaire), il faut d’autres moteurs financiers. À noter aussi que le Canada impose des règles d’éthique qui limitent les activités commerciales pendant les mandats, et beaucoup de politiciens placent leurs avoirs en fiducie sans droit de regard temporairement. En conclusion, le salaire politique assure une vie aisée mais ne crée pas à lui seul une immense fortune – il faut déjà être riche ou réussir ailleurs pour figurer dans un tel classement.

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