Les 10 Nageurs les plus Riches de France : Classement 2025 des Fortunes

Nageurs les plus Riches de France

La natation française ne brille pas seulement par ses médailles olympiques, elle peut aussi rapporter gros! Plusieurs nageurs tricolores, grâce à leurs exploits et à leur notoriété, ont accumulé de petites fortunes au fil des années. Entre primes de compétitions, contrats de sponsoring et reconversions réussies, découvrez les dix nageurs français les plus riches.

Top 10 des Nageurs Français les Plus Riches en 2025

10. Malia Metella – Fortune estimée : 1 million d’euros

• Biographie et réussites : Originaire de Cayenne en Guyane, Malia Metella a marqué les années 2000 en devenant la première nageuse française noire médaillée olympique. Elle décroche une médaille d’argent au 50 m nage libre aux JO d’Athènes 2004, confirmant son statut de sprinteuse d’élite. Vice-championne du monde en 2005, quintuple championne d’Europe, elle a été une figure emblématique de la natation française avant de prendre sa retraite en 2009.

• Sources de revenus principales : La fortune de Malia Metella provient principalement des primes olympiques liées à sa médaille (une belle somme versée par l’État et les sponsors après 2004) et de ses contrats de sponsoring durant sa carrière. À son apogée, des marques de maillots et des entreprises locales ont soutenu cette championne, lui permettant de mettre confortablement de côté. Depuis sa retraite, Malia est restée proche du sport en intervenant dans des événements et associations, assurant quelques revenus additionnels tout en vivant paisiblement sur les acquis de sa carrière.

9. Jérémy Stravius – Fortune estimée : 1,2 million d’euros

• Biographie et réussites : Nageur polyvalent, Jérémy Stravius s’est illustré aussi bien en dos crawlé qu’en nage libre. Il devient champion du monde du 100 m dos en 2011 (titre partagé avec Camille Lacourt) et monte sur le toit de l’Olympe en remportant l’or olympique du relais 4×100 m nage libre à Londres 2012 (il faisait partie de l’équipe de France victorieuse en séries). Stravius a également ajouté à son palmarès plusieurs médailles mondiales et européennes, faisant de lui l’un des piliers de la natation tricolore des années 2010.

• Sources de revenus principales : La fortune de Jérémy Stravius s’est construite grâce aux prize money des compétitions internationales (ses médailles d’or et d’argent lui ont valu des primes de la fédération et de l’État), ainsi qu’à des contrats avec des équipes professionnelles. Licencié à Amiens puis à Nice, il a perçu un salaire de sportif de haut niveau et bénéficié de sponsors techniques (marques d’équipement de natation) tout au long de sa carrière. S’ajoutent à cela des actions de sponsoring local (subventions de sa ville natale, partenariats avec des entreprises régionales) qui lui ont permis d’atteindre un patrimoine d’environ 1,2 million d’euros. Nageur discret mais efficace, Stravius a judicieusement mis de côté de quoi voir venir après sa retraite sportive.

8. Amaury Leveaux – Fortune estimée : 1,5 million d’euros

• Biographie et réussites : Personnage haut en couleur de la natation française, Amaury Leveaux est connu pour ses records et son franc-parler. Ce sprinteur de grande taille (2,02 m) a remporté quatre médailles olympiques au total, dont l’or au relais 4×100 m nage libre aux JO 2012 et une médaille d’argent individuelle sur 50 m nage libre à Pékin 2008. Détenteur du record olympique du 50 m nage libre en 2008, il a aussi établi des records du monde en nage grand bassin et en petit bassin (notamment un retentissant 100 m nage libre en 44.94 en 2008, record en petit bassin qui tient toujours). Retiré des bassins en 2013, il a créé l’événement en publiant une autobiographie choc “Sexe, drogue et natation” avant de tenter un come-back en vue des JO 2020.

• Sources de revenus principales : La fortune d’Amaury Leveaux s’explique par ses gains en compétitions (primes de médailles olympiques et dotations lors de ses records du monde), mais aussi par ses contrats de sponsoring durant ses années fastes. Il a été soutenu par des équipementiers et a touché des bonus pour ses performances hors norme. Après sa retraite initiale, Leveaux a diversifié ses revenus en publiant son livre (dont les ventes lui ont rapporté une somme non négligeable) et en participant à des émissions de télévision. Sa personnalité médiatique lui a ouvert des portes : apparitions rémunérées, collaborations avec des marques, etc. Ajoutez à cela une probable reconversion comme consultant sportif ponctuel, et vous obtenez un patrimoine estimé à 1,5 million d’euros pour ce champion atypique.

7. Frédérick Bousquet – Fortune estimée : 2 millions d’euros

• Biographie et réussites : Sprinteur explosif, Frédérick “Fred” Bousquet a marqué l’histoire en devenant le premier homme à passer sous les 21 secondes sur 50 m nage libre en 2009 (20.94 sec, record du monde de l’époque). Médaillé de bronze olympique en relais 4×100 m en 2008, vice-champion du monde du 50 m nage libre en 2010, il a collectionné les titres européens et nationaux tout au long de sa longue carrière. Bousquet a également été champion NCAA durant ses années universitaires aux États-Unis, et sa renommée a été amplifiée par sa médiatisation, notamment lorsqu’il formait un couple glamour avec Laure Manaudou au milieu des années 2000.

• Sources de revenus principales : La fortune de Frédérick Bousquet provient en grande partie de ses contrats de sponsoring sportifs. En tant qu’ancien recordman du monde, il a été un ambassadeur prisé par les marques de maillots et de matériel de natation (Arena l’a longtemps soutenu). Ses primes de podium (JO 2008, Mondiaux 2010) et son salaire de nageur professionnel au Cercle des Nageurs de Marseille puis au CN Antibes ont constitué un socle financier solide. Visionnaire, Bousquet a aussi investi hors des bassins : il s’est lancé dans l’immobilier à Marseille, réalisant de belles plus-values. Désormais élu local (conseiller municipal délégué aux sports) à Marseille, il touche une indemnité d’élu qui s’ajoute à ses revenus. Autant de facteurs qui lui permettent d’afficher environ 2 millions d’euros au compteur, et de couler des jours tranquilles entre passion du sport et affaires.

6. Camille Muffat – Fortune estimée : 2,5 millions d’euros

• Biographie et réussites : Championne olympique à seulement 22 ans, Camille Muffat a marqué les JO de Londres 2012 en remportant trois médailles : l’or sur 400 m nage libre, l’argent sur 200 m nage libre et le bronze avec le relais 4×200 m. Athlète au tempérament calme, elle était l’héritière de Laure Manaudou dans le cœur des Français, enchaînant également les titres nationaux et les records (ancienne recordwoman du monde en petit bassin). Sa carrière a été brillante mais brève : après une dernière compétition fin 2014, elle prend sa retraite sportive. Tragiquement, Camille Muffat nous a quittés en 2015, à 25 ans, dans un accident d’hélicoptère en Argentine, mettant fin à la trajectoire d’une championne hors normes.

• Sources de revenus principales : Malgré sa carrière écourtée, Camille Muffat avait eu le temps de bâtir une fortune confortable. Ses médailles olympiques lui ont rapporté des primes conséquentes (près de 50 000 € pour l’or, et des dizaines de milliers d’euros pour ses autres médailles, versés par l’État et le CNOSF). Surtout, elle a bénéficié de contrats de sponsoring lucratifs en 2012-2013, au faîte de sa popularité – des sociétés comme EDF (partenaire des nageurs français) ou des équipementiers sportifs l’ont sponsorisée. Elle figurait dans des campagnes publicitaires, ce qui lui a valu des cachets importants. Elle avait également signé des contrats d’image (apparitions médiatiques, galas sportifs) après ses succès olympiques. Si le destin ne l’avait pas fauchée, sa fortune aurait encore grandi ; en l’état, on l’estime à environ 2,5 millions d’euros, témoignant de l’impact financier d’un titre olympique majeur en natation.

5. Camille Lacourt – Fortune estimée : 3 millions d’euros

• Biographie et réussites : Avec son allure de mannequin et son sourire de gendre idéal, Camille Lacourt a été l’une des têtes d’affiche de la natation française des années 2010. Spécialiste du dos crawlé, il manque de peu la médaille aux JO 2012 (4ᵉ sur 100 m dos) mais se rattrape aux Mondiaux : quadruple champion du monde (dont trois titres sur 50 m dos en 2013, 2015 et 2017, et un titre sur 100 m dos en 2011). Il a aussi régné sur l’Europe avec cinq titres européens. Devenu une célébrité, Lacourt a su capitaliser sur son image de « beau gosse » des piscines – il a même remporté la version française de Danse avec les Stars en 2017, preuve de sa popularité au-delà du sport.

• Sources de revenus principales : Les revenus de Camille Lacourt proviennent d’abord de sa longue carrière sportive au haut niveau : primes de médailles mondiales, salaire au club (à Marseille, puis à Paris) et aide de la Fédération. Mais c’est surtout en dehors de l’eau qu’il a rempli son compte en banque. Son image médiatique lui a valu de nombreux contrats publicitaires : parfums, produits de soin masculins, lignes de vêtements sport… les marques ont profité de son charisme. Lacourt a également multiplié les apparitions TV rémunérées (émissions de divertissement, chroniques sportives), surtout après sa retraite en 2017, ce qui a gonflé sa fortune. Marié un temps à une Miss France, il a souvent fréquenté les galas et évènements VIP – un réseau qui lui a permis de négocier de fructueux partenariats. En 2025, on estime que Camille Lacourt a accumulé environ 3 millions d’euros, entre sport et show-business, faisant de lui l’un des nageurs français les plus aisés.

4. Yannick Agnel – Fortune estimée : 4 millions d’euros

• Biographie et réussites : Double champion olympique à seulement 20 ans, Yannick Agnel a été le grand homme des JO de Londres 2012 côté français. Le Nîmois s’est paré d’or sur 200 m nage libre et avec le relais 4×100 m nage libre, ajoutant une médaille d’argent en relais 4×200 m – un triplé retentissant qui a fait de lui le « superstar » de Londres. Champion du monde du 200 m nage libre en 2013, recordman d’Europe, Agnel a connu une carrière intense bien que relativement courte (retraite sportive en 2016). Connu pour son intelligence et sa reconversion réfléchie, il a surpris en s’investissant dans l’e-sport après sa carrière, tout en restant un personnage respecté du milieu sportif.

• Sources de revenus principales : La fortune de Yannick Agnel s’est construite en grande partie lors de son apogée olympique. Ses médailles de Londres lui ont rapporté des primes conséquentes et surtout des contrats de sponsoring majeurs : après 2012, des sponsors prestigieux (horlogerie, alimentation sportive, etc.) se sont associés à son image de champion humble et talentueux. Il a notamment été ambassadeur pour des opérations liées aux JO et a touché des droits d’image en participant à des campagnes médiatiques pour Paris 2024. En plus de cela, Agnel a négocié un contrat de consultant avec la chaîne Canal+ pour commenter les compétitions de natation, lui assurant un revenu régulier après la retraite. Enfin, son implication dans une équipe d’e-sport en tant qu’investisseur-conseiller lui a permis de diversifier son patrimoine. Au total, Yannick Agnel disposerait d’environ 4 millions d’euros, fruit d’un parcours mené tambour battant dans et hors de l’eau.

3. Florent Manaudou – Fortune estimée : 5 millions d’euros

• Biographie et réussites : Petit frère de Laure, Florent Manaudou s’est fait un prénom en devenant lui aussi champion olympique. Sprinteur hors pair, il crée la surprise en décrochant l’or sur 50 m nage libre aux JO de Londres 2012. Par la suite, il enrichit sa collection avec deux médailles d’argent olympiques (2016 et 2021) et de multiples titres mondiaux et européens. Florent, c’est 2 mètres de puissance et un charisme naturel qui séduisent le public. En dehors des bassins, il a montré une personnalité éclectique, n’hésitant pas à tenter des incursions dans le handball professionnel ou à monter sur les podiums… de la Fashion Week!

• Sources de revenus principales : Florent Manaudou a su transformer l’essai de Londres en or sonnant et trébuchant. Sa fortune est estimée à 5 millions d’euros La majeure partie vient bien sûr de sa carrière sportive : primes de performance (il a touché, par exemple, la prime olympique pour son titre de 2012, et des récompenses pour ses records) et salaire au sein des structures d’élite (Armée et clubs civils). Mais Florent a surtout capitalisé sur son image. Véritable icône, il a signé de gros contrats publicitaires – notamment avec Puma, dont il est l’égérie en maillots de bain et vêtements de sport.

Des partenariats avec des marques de montres, de compléments alimentaires ou d’automobile ont également contribué à hauteur d’environ 2 millions d’euros de son patrimoine. Innovant, Manaudou a diversifié ses activités : il a travaillé comme mannequin (défilés de mode) et même tenté sa chance comme acteur (apparitions dans des séries TV), ce qui ajoute des revenus supplémentaires. Ajoutons ses investissements annoncés dans l’immobilier et une ligne de vêtements de sport à son nom, et l’on comprend comment Florent Manaudou a bâti ces 5 millions. Toujours en activité et visant les JO de Paris 2024, nul doute que sa fortune pourrait encore croître s’il enrichit son palmarès déjà impressionnant.

2. Alain Bernard – Fortune estimée : 6 millions d’euros

• Biographie et réussites : Pionnier de la nouvelle vague de la natation française, Alain Bernard a été le premier champion olympique masculin tricolore depuis 1952. Cet électricien de formation originaire d’Aubagne a électrisé Pékin en 2008 en décrochant l’or sur 100 m nage libre (devenant “l’homme le plus rapide du monde dans l’eau”). Au total, il compte quatre médailles olympiques : deux en or, une en argent et une en bronze (JO 2008 et 2012). Ajoutez-y plusieurs titres mondiaux en relais, des records du monde sur 50 m et 100 m nage libre, et vous obtenez l’un des plus beaux palmarès du sport français. Après sa carrière, terminée en 2012, Alain Bernard s’est consacré à des activités de consultant et d’ambassadeur du sport.

• Sources de revenus principales : La fortune d’Alain Bernard, estimée à environ 6 millions d’euros, s’est construite sur ses succès olympiques et leur exploitation. Ses médailles lui ont apporté des primes bien sûr, mais c’est surtout ses contrats de sponsoring qui ont fait la différence. À la fin des années 2000, il était l’image de la natation française masculine et des marques comme ARENA (équipementier), Orange ou EDF ont noué des partenariats avec lui. Il a figuré dans des publicités télévisées et des opérations promotionnelles qui lui ont rapporté gros. Parallèlement, Alain a publié un livre autobiographique et intervient régulièrement comme conférencier en entreprise, monnayant son expérience de champion (leadership, gestion de la pression…). De plus, il a officié en tant que consultant sportif à la télévision (commentateur des compétitions de natation), touchant des cachets pour ses analyses expertes. Investisseur avisé, il a fait fructifier ses gains dans quelques projets personnels et l’immobilier sur la Côte d’Azur. Tout cela cumulé fait qu’en 2025, Alain Bernard reste l’un des anciens sportifs français au patrimoine le plus solide, bien entretenu après la fin des compétitions.

1. Laure Manaudou – Fortune estimée : 7 millions d’euros

• Biographie et réussites : Légende de la natation française, Laure Manaudou a ouvert la voie aux succès tricolores. À 17 ans, elle devient championne olympique du 400 m nage libre aux JO d’Athènes 2004 – la première Française sacrée en natation depuis 52 ans! Elle repart de Grèce avec trois médailles olympiques (or, argent, bronze) et devient une star nationale. Par la suite, Laure empile les titres : triple championne du monde, 18 fois championne d’Europe, elle domine la scène jusqu’en 2007. Sa notoriété explose, faisant d’elle l’une des sportives françaises les plus médiatisées de l’histoire. Après une première retraite en 2009 puis un retour pour les JO 2012, Laure Manaudou raccroche définitivement les lunettes en 2013, forte d’un palmarès extraordinaire.

• Sources de revenus principales : Laure Manaudou est non seulement la nageuse française la plus titrée, mais aussi la plus fortunée. Sa fortune est estimée autour de 7 millions d’euros, amassée grâce à ses exploits et à son image. Durant sa carrière fulgurante, elle a signé des contrats publicitaires record. Dès 2005, les sponsors se l’arrachent : la championne révèle qu’elle gagnait près d’1 million d’euros par an en contrats après son titre olympique, sur des périodes de 4–5 ans. Des marques comme EDF, L’Oréal ou Speedo ont investi en elle, la mettant en couverture des magazines et des spots TV. Elle a également commercialisé une ligne de produits à son nom (lunettes de natation, bijoux) et publié un livre autobiographique, générant des revenus additionnels. À son pic de gloire, Laure Manaudou était une véritable entreprise à elle seule – on estime qu’elle a pu cumuler jusqu’à 7 millions d’euros de gains sur l’ensemble de sa carrière.
• Même si ses revenus ont diminué après sa retraite, elle a su faire fructifier son capital : investissements immobiliers, interventions rémunérées dans les médias, et rôle d’ambassadrice de luxe (Paris 2024 l’a choisie pour porter la flamme olympique lors de la cérémonie des JO, signe de son aura toujours intacte). Aujourd’hui mère de famille, Laure Manaudou reste une icône dont la réussite sportive et financière inspire toute une génération.

FAQ : Les questions fréquentes sur la richesse des nageurs français

Q : Qui est le nageur français le plus riche ?
R : En 2025, le nageur français le plus riche est Laure Manaudou, avec une fortune estimée à environ 7 millions d’euros. Avec son titre olympique en 2004 et ses nombreux sponsors, Laure a su convertir ses exploits en solide pactole. Elle devance ainsi d’autres champions comme Alain Bernard ou Florent Manaudou en termes de richesse accumulée.

Q : Quel nageur français en activité possède la plus grande fortune ?
R : Actuellement, le nageur français actif le plus fortuné est Florent Manaudou, qui détient environ 5 millions d’euros de patrimoine. Florent est toujours en compétition et vise les JO de Paris 2024. Les autres grands noms français (Laure Manaudou, Alain Bernard, Yannick Agnel) sont tous retraités, ce qui fait de Florent le leader financier des nageurs encore en activité. À noter que la relève pointe le bout du nez : de jeunes talents comme Léon Marchand commencent à attirer les sponsors, mais ils sont encore loin derrière Florent en termes de fortune.

Q : Comment les nageurs français accumulent-ils leur fortune ?
R : Les nageurs gagnent de l’argent de plusieurs façons. D’abord via les compétitions : en France, un titre olympique rapporte une prime d’environ 50 000 €, une médaille d’argent autour de 20 000 € et une de bronze environ 13 000 €. Les championnats du monde et d’Europe offrent aussi des primes et des récompenses aux médaillés. Ensuite, et surtout, viennent les contrats de sponsoring et publicitaires. Les meilleurs nageurs signent avec des équipementiers (maillots, lunettes, etc.) et apparaissent dans des publicités pour des marques (banques, télécoms, alimentation sportive…).

Ces contrats peuvent valoir des centaines de milliers d’euros par an pour les plus célèbres. Par exemple, Laure Manaudou et Alain Bernard ont gagné des millions grâce à leurs sponsors au sommet de leur carrière. Par ailleurs, beaucoup de nageurs français sont employés par des institutions (Armée, Police, clubs professionnels) qui leur versent un salaire pour s’entraîner et représenter leurs couleurs. Enfin, certaines stars diversifient leurs revenus en publiant des livres, en participant à des émissions de télévision ou en investissant dans des entreprises. C’est cette combinaison de primes, de salaires et de partenariats privés qui permet aux nageurs d’élite de devenir millionnaires.

Q : Les nageurs français figurent-ils parmi les nageurs les plus riches du monde ?
R : En natation, la France a des champions fortunés, mais à l’échelle mondiale ils restent derrière les plus riches. Le nageur le plus riche du monde est l’Américain Michael Phelps, recordman de médailles olympiques, avec une fortune estimée autour de 80 millions de dollars. D’autres stars internationales comme Mark Spitz, Katie Ledecky ou Caeleb Dressel affichent des patrimoines bien supérieurs à nos Français (entre 5 et 20 millions d’euros pour ces champions étrangers). Avec ~7 millions d’euros, Laure Manaudou ou Alain Bernard ne rivalisent pas avec les mastodontes américains, australiens ou chinois en termes de richesse.

Néanmoins, Florent Manaudou et consorts n’ont pas à rougir : ils ont prouvé qu’on peut faire carrière en natation et gagner très bien sa vie, même si les montants restent inférieurs à ceux du football ou du tennis. La natation française, grâce à ses têtes d’affiche, montre qu’elle sait allier performance sportive et réussite financière, à son échelle.