Empire de la famille Vandermarliere : De la Tabaculture à l’Immobilier, Fortune à 632M€
Famille Vandermarliere
Guido Vandermarliere, ayant une fortune estimée à 632 855 000 euros, se distingue par sa contribution significative à l’industrie du tabac, notamment à travers la marque de cigares J. Cortès. Né et élevé dans l’univers du tabac, il a rejoint l’entreprise familiale en 1965, consolidant par la suite son héritage en tant que dirigeant influent du secteur.
Sous sa direction, l’entreprise a réalisé un bond considérable en termes de volume de vente de tabac, multipliant son chiffre par 34 entre 1984 et 2008. Cette augmentation positionne solidement leur groupe parmi les dix premiers sur le marché mondial. En particulier, la marque « Fleur du Pays » a su s’imposer en France, capturant jusqu’à 20% de part de marché.
En 2012, Guido a vendu la fabrique de tabac roulé Gryson à la Japan Tobacco Company pour 475 millions d’euros, une transaction qui a marqué le secteur. Malgré cela, la poursuite anticipée de l’expansion de Gryson s’est vue contrecarrée en 2018 par la fermeture définitive de la fabrique, en raison du durcissement des règlements en Europe rendant l’opération non-rentable.
La famille Vandermarliere a conservé la fabrique de cigares à Zwevegem-Moen, spécialisée dans la production des marques J. Cortès, Neos et Amigos. Leur dévouement aux cigares se perpétue avec Frederik Vandermarliere, qui perpétue l’héritage familial en élargissant l’empire des cigares. Il a notamment investi dans un commerce de cigares de premier plan aux États-Unis et s’est lancé dans la culture du tabac au Nicaragua, assurant ainsi une tradition de qualité et d’expertise artisanale.
La famille tient également à l’importance du cigare comme symbole de luxe et de détente, comparant sa consommation modérée à celui d’autres produits de prestige comme le vin de qualité ou la bière artisanale. Ils prônent l’idée que le partage d’un cigare peut dissiper la tension, notamment lors de réunions exigeantes.
Les descendants de Guido œuvrent également au sein de l’entreprise. Katrien Vandermarliere, en tant que CFO de Debal Coatings, joue un rôle clé dans la gestion financière de la holding familiale GT & Co, tandis que Sofie Vandermarliere gère leur impressionnant portefeuille immobilier, incluant des projets ambitieux tel que le resort ‘Cuna del Alma’ à Tenerife, prévoyant la construction de 420 logements de luxe.
Pour la diversification, la famille Vandermarliere a acquis la fabrique de biscuits Jules Destrooper en 2015, mais le chemin vers le succès a été semé d’embûches financières, notamment en raison des défis posés par les conditions du marché post-Coronavirus et la guerre en Ukraine, avec des prix en hausse pour l’énergie et les matières premières mais la dynastie Vandermarliere garde un patrimoine estimé à plus de 790 millions d’euros.